羅伯特.布列松的結構主義代表作,愉悦Ms.Florence (《夜行列車》)主演,愉悦榮獲嘎納電影節評委會大獎、人道精神獎。本片是影史上第4部根據聖女貞德傳奇改編的影片,是布列松繼《越獄者》、《扒手》后,在結構主義及簡約風格的特色上最圓熟的作品,聖女貞德的含冤莫辨,透過導演豐富的電影語言說得十分清楚,布列松一向重視電影的聲音、影響、語言及結構的作用,本片可以説是體現他這個電影意念的重要作品,他說:“儅我製作《聖女貞德的審判》時,我要求我所挑選的女孩一刻也不要想她曾進或可以是貞德,僅此而已。”
羅伯特.布列松的結構主義代表作,愉悦Ms.Florence (《夜行列車》)主演,愉悦榮獲嘎納電影節評委會大獎、人道精神獎。本片是影史上第4部根據聖女貞德傳奇改編的影片,是布列松繼《越獄者》、《扒手》后,在結構主義及簡約風格的特色上最圓熟的作品,聖女貞德的含冤莫辨,透過導演豐富的電影語言說得十分清楚,布列松一向重視電影的聲音、影響、語言及結構的作用,本片可以説是體現他這個電影意念的重要作品,他說:“儅我製作《聖女貞德的審判》時,我要求我所挑選的女孩一刻也不要想她曾進或可以是貞德,僅此而已。”
回复 :伽嘎(GAGA)株式会社正式拿下丰岛圭介执导、东出昌大担任旁白的三岛由纪夫纪录片[三岛:最后的辩论](Mishima: The Last Debate,暂译)国际销售权。影片还原了三岛由纪夫离世一年前,也就是1969年与东京大学学生之间的辩论录像片段。这些片段近期才被发现,并且做了全新4K修复。影片将于3月20日日本上映。
回复 :长征途中,红军在前有堵截、后有追兵的危情下,来到金沙江与大渡河之间的群山之中。此时,蒋介石已布重兵数万,和红军拉开决战架式,妄图让毛泽东做当年的石达开。敌情重重,风声鹤唳,毛泽东(韩适 饰)、周恩来(赵申秋 饰)、朱德(刘怀正 饰)、刘伯承(傅学诚 饰)等红军高级将领临危不惧,紧急布署了佯攻大树堡、暗渡安顺场的作战方案。十七勇士抢渡大渡河,另一路飞夺泸定桥。蒋介石随既调整方案,妄图分割围歼渡河红军,毛泽东将计就计,分兵几路迷惑敌人,当蒋明白过来,临阵换将,令川军何湘辉(李宁 饰)部回援泸定时,泸定桥头已被红军占领并控制,当蒋来电询问守桥情况时,一切已晚矣......
回复 :Walden (Diaries, Notes & Sketches) de Jonas Mekas États-Unis, 1969, 16mm, 180’, nb et coul., vostf filmé entre 1964 et1968, monté en 1968-1969Walden est le premier des journaux de Jonas Mekas, rassemblés sous le titre générique Diaries, Notes & Sketches – le premier monté, même si Lost Lost Lost, achevé en 1976, montre la période précédente, de 1949 à 1963.« Depuis 1950, je n’ai cessé de tenir mon journal filmé. Je me promenais avec ma Bolex en réagissant à la réalité immédiate : situations, amis, New York, saisons. […] Walden contient le matériel tourné de 1964 à 1968 monté dans l’ordre chronologique. La bande-son utilise les sons enregistrés à la même époque : voix, métro, bruits de rues, un peu de Chopin (je suis un romantique) et d’autres sons, significatifs ou non. »Jonas Mekas« Je n’ai pas disposé de ces longues plages de temps nécessaires à la préparation d’un scénario, puis au tournage, puis au montage, etc. Je n’ai eu que des bribes de temps qui ne m’ont permis de tourner que des bribes de film. Toute mon œuvre personnelle est devenue comme une série de notes. Je me disais : je vais faire tout ce que je peux aujourd’hui, parce que sinon je ne trouverai pas d’autre moment libre avant des semaines. Si je peux filmer une minute, je filme une minute. Si je peux filmer dix secondes, je filme dix secondes. Je prends ce que je peux, désespérément. Mais pendant longtemps, je n’ai pas visionné ce que je filmais et emmagasinais ainsi. Je me disais que tout ce que je faisais, c’était de l’entraînement. »Jonas Mekas, 1972« Walden de Jonas Mekas s’impose, près de trente ans plus tard, comme un document cinématographique essentiel de la vie artistique new-yorkaise à l’une de ses époques les plus grandioses. Sans jamais choquer ni se confesser, Mekas a imprégné chaque instant de ce très long film des nuances de sa personnalité. Parmi un vaste éventail de personnages, pour la plupart non nommés ou simplement appelés par leur prénom – bien que certains soient mondialement célèbres –, le seul portrait psychologique est celui du cinéaste lui-même : un poète lituanien exilé, fasciné et torturé par sa lente américanisation. Le film est dominé par un rythme staccato nerveux qui s’épanche régulièrement en grandes exaltations. En accumulant massivement des images, Mekas s’est constitué des archives uniques en leur genre pour assembler ce journal visuel, le premier d’une longue série. Aucun autre film ne restitue à ce point la sensation propre à ce temps et à ce lieu, telle qu’on peut la retrouver en regardant le film aujourd’hui. En tant que personnage secondaire apparaissant régulièrement devant la caméra de mon ami, je suis conscient combien sa représentation des autres reste fragmentaire et elliptique, et cependant ces images sont devenues pour moi les indices visuels les plus forts de la personne que j’étais il y a trente ans. Ceci est peut-être la clé de l’œuvre de Mekas : sa découverte d’une forme cinématographique laissant transparaître ses changements d’humeur, sans imposer un masque cohérent de lui-même. Il a ainsi construit une oeuvre qui laisse les autres apparaître dans leur ambiguïté phénoménale. »P. Adams Sitney, 1996, Le Livre de Walden, éd. Paris Expérimental, 1997« Disons que, cinématographiquement parlant, il n’y a peut-être rien de plus beau que les trois premiers plans de Walden : des arbres dans un parc bleuté par les reflets du soleil d’hiver, la neige et l’aube du printemps ; du temps, proustien ou haché en haïku, du temps qui tient dans la main, du souvenir partout. »Philippe Azoury, « Vivace Jonas Mekas », Libération, 31 octobre 2000