传统上,日韩练武之人有所谓“尊师重道”,日韩但并非每件江湖事都是黑白分明。高坚(江林)是武林大豪门下小弟子,生性耿直,常被众师兄欺侮,其师石正重对他没甚好感。一天,高路见不平,救了负伤逃亡的武林怪杰金天运(陈观泰),并藏金于其独住的杂物房中;金因高仗义相救,而己也身受重伤时日无多,便毫无保留地将自己武功授给高。谁知金原是高师的仇人,不料高于练武时无意间露出非凡身手;高师知真相后,将之判以“背叛师门”之罪。谁料为师门报仇雪恨的,竟是这“叛徒
传统上,日韩练武之人有所谓“尊师重道”,日韩但并非每件江湖事都是黑白分明。高坚(江林)是武林大豪门下小弟子,生性耿直,常被众师兄欺侮,其师石正重对他没甚好感。一天,高路见不平,救了负伤逃亡的武林怪杰金天运(陈观泰),并藏金于其独住的杂物房中;金因高仗义相救,而己也身受重伤时日无多,便毫无保留地将自己武功授给高。谁知金原是高师的仇人,不料高于练武时无意间露出非凡身手;高师知真相后,将之判以“背叛师门”之罪。谁料为师门报仇雪恨的,竟是这“叛徒
回复 :伦文叙(张卫健 饰)跟柳先开(郭富城 饰)都是誉满全城的才子,由于性格各异常常发生口舌之战。某年他俩一起参加乡试,伦文叙侥幸高中令柳先开深深不忿,誓要与他再分高下。伦文叙其实一点都不喜欢念书,母亲威逼利诱他到了省城的书院上学。柳先开也在同一所书院,两人成了同学。校长向钱汉(吴孟达 饰)贪图钱财,女儿及外甥女程情(周慧敏 饰)也在院内学习。伦文叙跟柳先开共同追求貌美的程情,书院成了他们争斗的地方,闹出笑话连篇。一年一度的校际比赛又来了,面对邻校的嚣张气焰,身为精英的他们誓要能为学院争光。
回复 :贝斯手王正义,与其他三个好兄弟组成坏小子乐团,由于一次偶然的英雄救美拥有了一生挚爱的女友田梦,但也因为这次事件沾染上了无业青年所在的帮派争斗,导致田梦被绑架、乐队在全市音乐大赛之前面临人生的选择。爱情、理想、兄弟、义气成为了王正义最大的牵绊。主人公多舛的大学时光成为一辈子难以忘却的记忆。
回复 :Walden (Diaries, Notes & Sketches) de Jonas Mekas États-Unis, 1969, 16mm, 180’, nb et coul., vostf filmé entre 1964 et1968, monté en 1968-1969Walden est le premier des journaux de Jonas Mekas, rassemblés sous le titre générique Diaries, Notes & Sketches – le premier monté, même si Lost Lost Lost, achevé en 1976, montre la période précédente, de 1949 à 1963.« Depuis 1950, je n’ai cessé de tenir mon journal filmé. Je me promenais avec ma Bolex en réagissant à la réalité immédiate : situations, amis, New York, saisons. […] Walden contient le matériel tourné de 1964 à 1968 monté dans l’ordre chronologique. La bande-son utilise les sons enregistrés à la même époque : voix, métro, bruits de rues, un peu de Chopin (je suis un romantique) et d’autres sons, significatifs ou non. »Jonas Mekas« Je n’ai pas disposé de ces longues plages de temps nécessaires à la préparation d’un scénario, puis au tournage, puis au montage, etc. Je n’ai eu que des bribes de temps qui ne m’ont permis de tourner que des bribes de film. Toute mon œuvre personnelle est devenue comme une série de notes. Je me disais : je vais faire tout ce que je peux aujourd’hui, parce que sinon je ne trouverai pas d’autre moment libre avant des semaines. Si je peux filmer une minute, je filme une minute. Si je peux filmer dix secondes, je filme dix secondes. Je prends ce que je peux, désespérément. Mais pendant longtemps, je n’ai pas visionné ce que je filmais et emmagasinais ainsi. Je me disais que tout ce que je faisais, c’était de l’entraînement. »Jonas Mekas, 1972« Walden de Jonas Mekas s’impose, près de trente ans plus tard, comme un document cinématographique essentiel de la vie artistique new-yorkaise à l’une de ses époques les plus grandioses. Sans jamais choquer ni se confesser, Mekas a imprégné chaque instant de ce très long film des nuances de sa personnalité. Parmi un vaste éventail de personnages, pour la plupart non nommés ou simplement appelés par leur prénom – bien que certains soient mondialement célèbres –, le seul portrait psychologique est celui du cinéaste lui-même : un poète lituanien exilé, fasciné et torturé par sa lente américanisation. Le film est dominé par un rythme staccato nerveux qui s’épanche régulièrement en grandes exaltations. En accumulant massivement des images, Mekas s’est constitué des archives uniques en leur genre pour assembler ce journal visuel, le premier d’une longue série. Aucun autre film ne restitue à ce point la sensation propre à ce temps et à ce lieu, telle qu’on peut la retrouver en regardant le film aujourd’hui. En tant que personnage secondaire apparaissant régulièrement devant la caméra de mon ami, je suis conscient combien sa représentation des autres reste fragmentaire et elliptique, et cependant ces images sont devenues pour moi les indices visuels les plus forts de la personne que j’étais il y a trente ans. Ceci est peut-être la clé de l’œuvre de Mekas : sa découverte d’une forme cinématographique laissant transparaître ses changements d’humeur, sans imposer un masque cohérent de lui-même. Il a ainsi construit une oeuvre qui laisse les autres apparaître dans leur ambiguïté phénoménale. »P. Adams Sitney, 1996, Le Livre de Walden, éd. Paris Expérimental, 1997« Disons que, cinématographiquement parlant, il n’y a peut-être rien de plus beau que les trois premiers plans de Walden : des arbres dans un parc bleuté par les reflets du soleil d’hiver, la neige et l’aube du printemps ; du temps, proustien ou haché en haïku, du temps qui tient dans la main, du souvenir partout. »Philippe Azoury, « Vivace Jonas Mekas », Libération, 31 octobre 2000