成田丝视频
地区:印度
  类型:法国
  时间:2025-07-17 09:58:05
剧情简介

中年男子弗兰克·沃克(乔治·克鲁尼 George Clooney 饰)和身边的女孩凯茜·牛顿(布丽特·罗伯森 Britt Robertson 饰)大吐苦水,成田他慨叹现代社会充斥了战争、成田饥饿、灾难以及种种不公,他回忆起自己童年时代的一段经历。当年小小的弗兰克(托马斯•罗宾逊 Thomas Robinson 饰)带着自己的得意发明来到某主题公园,结果却碰了一鼻子灰。而美丽的少女雅典娜(拉菲•卡西迪 Raffey Cassidy 饰)偷偷伸出援手,让他见识了令人咋舌的未来世界。与之相对,凯茜则是对未来充满幻想的阳光女孩,她渴望有朝一日遨游太空。心怀梦想的她甚至私闯NASA,为此惹了不小的麻烦,不过却由此得到一枚神秘的徽章从而结识了弗兰克。这一老一少的命运相逢,让充满幻想的未来世界不再遥远……

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明星主演
沈正哲
矢野浩二
莱德泽普林
最新评论(183+)

张秀卿

发表于7分钟前

回复 :让娜(艾斯特·加莱尔 Esther Garrel 饰)是一个二十岁的年轻女孩,在刚刚结束了一段失败的恋情之后,她决定回到阔别已久的父亲吉勒(埃里克·卡拉瓦卡 Eric Caravaca 饰)家里,重新热络一下疏远的父女感情。吉勒和妻子分手多年,一直都辗转在不同的女人之间。令让娜没有想到的是,当她回到家中时,竟然见到了一个年纪和自己差不多大的女孩阿丽亚娜(露易丝·谢维洛特 Louise Chevillotte 饰),这个女孩是父亲的现任情人。刚开始,阿丽亚娜的存在令让娜觉得非常的不舒服,因为这个女孩虽然年轻,但感情经历却极为丰富,并且目前正在同多位男子交往。但随着时间的推移,让娜、吉勒和阿丽亚娜之间渐渐产生了一种奇妙的关系。


李瑞熙

发表于8分钟前

回复 :在网走监狱,末广胜治(高倉健 饰)、北野铁雄(宍戸錠 饰)、石松五郎(田中邦衛 饰)三人结为兄弟,铁雄后因保护胜治而被狱友杀害。出狱后,胜治和五郎辗转来到铁雄的家乡北海道,并发誓为兄弟报仇。在铁雄的妻子冴子(生田悦子 饰)的劝说下,二人打消复仇的念头,从此在铁雄创立的北野土木会社安顿下来。适值此时,政府正在修建北海大坝,北野土木和大沼仪一(金子信雄 饰)经营的大沼土木皆是工程的主要承包商,双方不可避免摩擦不断。胜治年轻气盛,对手狡猾凶狠,双方的较量不断升级……本片为“网走番外地系列”第18部作品,也是最后一部。


金玉岚

发表于6分钟前

回复 :Walden (Diaries, Notes & Sketches) de Jonas Mekas États-Unis, 1969, 16mm, 180’, nb et coul., vostf filmé entre 1964 et1968, monté en 1968-1969Walden est le premier des journaux de Jonas Mekas, rassemblés sous le titre générique Diaries, Notes & Sketches – le premier monté, même si Lost Lost Lost, achevé en 1976, montre la période précédente, de 1949 à 1963.« Depuis 1950, je n’ai cessé de tenir mon journal filmé. Je me promenais avec ma Bolex en réagissant à la réalité immédiate : situations, amis, New York, saisons. […] Walden contient le matériel tourné de 1964 à 1968 monté dans l’ordre chronologique. La bande-son utilise les sons enregistrés à la même époque : voix, métro, bruits de rues, un peu de Chopin (je suis un romantique) et d’autres sons, significatifs ou non. »Jonas Mekas« Je n’ai pas disposé de ces longues plages de temps nécessaires à la préparation d’un scénario, puis au tournage, puis au montage, etc. Je n’ai eu que des bribes de temps qui ne m’ont permis de tourner que des bribes de film. Toute mon œuvre personnelle est devenue comme une série de notes. Je me disais : je vais faire tout ce que je peux aujourd’hui, parce que sinon je ne trouverai pas d’autre moment libre avant des semaines. Si je peux filmer une minute, je filme une minute. Si je peux filmer dix secondes, je filme dix secondes. Je prends ce que je peux, désespérément. Mais pendant longtemps, je n’ai pas visionné ce que je filmais et emmagasinais ainsi. Je me disais que tout ce que je faisais, c’était de l’entraînement. »Jonas Mekas, 1972« Walden de Jonas Mekas s’impose, près de trente ans plus tard, comme un document cinématographique essentiel de la vie artistique new-yorkaise à l’une de ses époques les plus grandioses. Sans jamais choquer ni se confesser, Mekas a imprégné chaque instant de ce très long film des nuances de sa personnalité. Parmi un vaste éventail de personnages, pour la plupart non nommés ou simplement appelés par leur prénom – bien que certains soient mondialement célèbres –, le seul portrait psychologique est celui du cinéaste lui-même : un poète lituanien exilé, fasciné et torturé par sa lente américanisation. Le film est dominé par un rythme staccato nerveux qui s’épanche régulièrement en grandes exaltations. En accumulant massivement des images, Mekas s’est constitué des archives uniques en leur genre pour assembler ce journal visuel, le premier d’une longue série. Aucun autre film ne restitue à ce point la sensation propre à ce temps et à ce lieu, telle qu’on peut la retrouver en regardant le film aujourd’hui. En tant que personnage secondaire apparaissant régulièrement devant la caméra de mon ami, je suis conscient combien sa représentation des autres reste fragmentaire et elliptique, et cependant ces images sont devenues pour moi les indices visuels les plus forts de la personne que j’étais il y a trente ans. Ceci est peut-être la clé de l’œuvre de Mekas : sa découverte d’une forme cinématographique laissant transparaître ses changements d’humeur, sans imposer un masque cohérent de lui-même. Il a ainsi construit une oeuvre qui laisse les autres apparaître dans leur ambiguïté phénoménale. »P. Adams Sitney, 1996, Le Livre de Walden, éd. Paris Expérimental, 1997« Disons que, cinématographiquement parlant, il n’y a peut-être rien de plus beau que les trois premiers plans de Walden : des arbres dans un parc bleuté par les reflets du soleil d’hiver, la neige et l’aube du printemps ; du temps, proustien ou haché en haïku, du temps qui tient dans la main, du souvenir partout. »Philippe Azoury, « Vivace Jonas Mekas », Libération, 31 octobre 2000


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